11 décembre 2020
Pont suspendu ancien dans le Rhone
F. Pépellin
Cette fiche note vise à sensibiliser les gestionnaires de ponts suspendus aux spécificités de ces ouvrages complexes, souvent anciens, et à leurs modes de fonctionnement variés.
Après un rappel des modalités particulières de leur surveillance, on y aborde certaines causes de rupture (surcharge, fragilité, corrosion, fatigue) et les éléments de diagnostic, de vigilance et d’exploitation nécessaires à leur pérennité.

Cette note de sensibilisation s'adresse aux gestionnaires d'ouvrages d'art ayant dans leur patrimoine un ou des ponts suspendus, et présente les points d'attention pour le suivi de ces ouvrages.

 

Une note synthétique pour les gestionnaires de ponts suspendus

couverture de la ficheEn effet, les ponts suspendus sont souvent des ouvrages anciens et d’intérêt historique, parfois centenaires, conçus suivant des règles ou des normes aujourd’hui dépassées. Ils font souvent l’objet de limitations d’usage (tonnage, gabarits, nombre de véhicules, etc.) et relèvent d’une gestion spécifique.

Cette fiche rappelle les principaux risques auxquels ces ouvrages particuliers sont exposés et les modalités des opérations spécifiques d’entretien et de surveillance à mettre en oeuvre. 

Elle constitue une synthèse partielle des principaux points qui sont abordés et détaillés de façon exhaustive dans le fascicule 34.1 de l’Instruction Technique pour la Surveillance et l’Entretien des Ouvrages d’Art (ITSEOA). Cette synthèse est complétée par des recommandations développées au sein du club national CoTITA des gestionnaires d’ouvrages à câbles.


Des ouvrages au pathologies spécifiques

Les ponts suspendus sont des ouvrages particulièrement complexes qui nécessitent une surveillance spécifique et, souvent, des règles d’exploitation particulières. Ils constituent un patrimoine hétérogène et ancien qui ne s’adapte pas facilement à l’évolution des attentes actuelles en matière d’exploitation.

Le fonctionnement des ponts suspendus peut être très variable suivant leur typologie : nombre de travées, câbles de tête, auto-ancrage, etc. Une analyse du fonctionnement est nécessaire avant tout type d’intervention sur ces ouvrages.

Les principaux modes de ruine possibles sont les suivants :

  • Défaillance d’un massif d’ancrage ;
  • Défaillance d’un pylône ou de sa fondation ;
  • Rupture d’un câble ou d’une de ses attaches ;
  • Rupture en chaîne des suspentes ou de leurs attaches ;
  • Défaillance ou rupture d’un appui de câble ;
  • Rupture d’un appareil d’appui.

La note présente les observations à réaliser pour identifier les pathologies. Elle revient sur différents aléas: les charges d'exploitation (limitations de tonnage et surcharge), sur le phénomène de rupture des aciers fragiles, sur la rupture de câble, fatigue générale de l'ouvrage.

 

Pour télécharger la note d'information :