La version 1 de l’outil est aujourd’hui disponible via le site Agirisk, que ce soit en autonomie ou en partenariat avec le Cerema.
Toute démarche de gestion de la vulnérabilité sur un territoire commence par un état des lieux : le diagnostic territorial de vulnérabilité aux inondations. Cette phase indispensable est pourtant très chronophage car il faut collecter puis croiser de nombreuses données géographiques.
Faciliter l’établissement d’un premier diagnostic territorial de vulnérabilité
Développé par les équipes du Cerema, l’outil AgiRisk permet aujourd’hui de réduire considérablement le temps nécessaire à la réalisation de ce premier diagnostic territorial, tout en se basant sur les méthodes de référence pour le calcul des indicateurs : Référentiel National de Vulnérabilité aux Inondations, méthodes de calcul des analyses ACB / AMC, …
La première version de l’outil permet aujourd’hui de calculer les indicateurs suivants :
Cette première version fournit également des "fiches actions" qui donnent un cadre et des exemples de réalisations pour mettre en œuvre des actions de réduction de vulnérabilité :
- Faire connaître les inondations
- Poser des repères de crue
- Faire connaître les risques
- Adapter l’aménagement
- Adapter l’usage
- Adapter le bâtiment
- Déplacer l’enjeu
- Avertir de la survenance d’une inondation
- Savoir réagir à la survenance d’une inondation
Agirisk apporte différents bénéfices par rapport au traditionnel diagnostic territorial de vulnérabilité : une plus grande réactivité grâce à la rapidité de production du diagnostic, un lien plus fort entre ce diagnostic et les actions mises en œuvre, et la possibilité d’assurer un véritable suivi dans le temps de la vulnérabilité.
Découvrir l'outil :
Un point de vue spécifique pour différents acteurs
L’outil AgiRisk est construit sur la base du retour d’expérience de la déclinaison du Référentiel National de Vulnérabilité aux Inondations et d’une quinzaine d’entretiens avec des acteurs locaux (collectivités, services de l’État, EPTB, gestionnaires de crise, …) visant à identifier leurs besoins pour assurer les missions de gestion des inondations.
Cet objectif originel de répondre aux besoins des différents acteurs de la gestion du risque inondation se traduit en pratique par une personnalisation structurelle de l’outil en fonction du point de vue choisi. En fonction de ce point de vue, l'utilisateur se voit proposer un choix différencié des indicateurs, des représentations infographiques et cartographiques adaptées et une interface de l’outil spécifique.
La version 1 de l’outil implémente le choix différencié des indicateurs et une interface de l’outil basée sur un point de vue "aménagement".
Des visualisations cartographiques adaptées à l’échelle de représentation
Basé sur le système d’information géographique QGis, le plugin AgiRisk permet à l’utilisateur de travailler, dans le même environnement cartographique, sur ses couches propres en superposant une spatialisation des différents indicateurs de vulnérabilité calculés.
Les représentations cartographiques de ces indicateurs s’adaptent en temps réel au niveau de zoom choisi par l’utilisateur dans QGis : à de larges échelles, les valeurs d’indicateurs vont être agglomérées au niveau de l’EPCI tandis qu’à de plus fines échelles, tous les bâtiments concernés vont être représentés. AgiRisk considère différentes échelles de représentation tout en respectant la confidentialité requise par le secret statistique.
Premièrement, les chiffres relatifs à la population ne sont pas exacts, mais estimés en se basant sur les données carroyées fournies par l'INSEE. Deuxièmement, lorsque le nombre estimé d’occupants est inférieur à 10, il n'est pas indiqué précisément. Au lieu de cela, il est simplement mentionné comme étant 'inférieur à 10 occupants'.
Une démarche en co-construction avec les territoires
Lors de la présentation du démonstrateur AgiRisk aux Assises Nationales des Risques Naturels des 13 et 14 octobre 2022 à Strasbourg, un appel à candidatures a été lancé : il a permis de nouer plusieurs partenariats et ainsi de développer la philosophie de co-construction inhérente à l’écosystème AgiRisk.
Ces partenariats ont déjà permis d’identifier plusieurs axes de développement :